samedi 23 août 2014

L'expérience favorise la réussite. La passion aussi.

On est Dimanche 24 aout 2014. La crise a commencé le 24 juillet 2014. Je vais mieux. Ne me demandez pas si je suis partante pour une randonnée ou un resto, ce n'est pas encore possible ! Je donnerai les détails plus tard. Ma pensée du jour tourne autour du management de la maladie chronique ( un vrai job !) 

Avec le temps, j'apprends à écouter mon corps. Je sais quand il va bien. Je sais quand il va très mal. Entre les deux, ce n'est pas évident. La phase qui mène à la crise est difficilement detectable.

Je crois maintenant savoir quand il commence à aller mal. Ce dernier aspect, c'est l'expérience qui m'aide. J'en suis à ma troisième crise sévère (2009, 2012, 2014) et j'ai pu identifier les symptômes similaires qui ont précédé chaque crise. 

Voici les signes précurseurs pour ma part : 
  • Fatigue assommante dès le début de journée, qui peut se manifester de façon ponctuelle ( un jour fatiguée, l'autre OK). Dans ce cas, je lutte.  Mon lit devient mon meilleur ami.
  • Peau qui gratte sur les cuisses et fessiers, la nuit surtout. Cela gratte tellement que je dois me lever la nuit et me gratter avec .... une brosse à chaussures aux poils tres durs pour me soulager ( et je ne vous raconte pas l'état de ma peau ensuite!) J'évite d'utiliser mes ongles autant que possible, car dans ce cas j'en viens à me déchirer la peau. Oui, j'ai les ongles longs et très durs ( on me dit souvent que j'ai de beaux ongles ... heureusement il ne reflètent pas l'état de mes intestins!) 
Cette maladie n'a pas de cure. C'est cyclique. Il y aura de bons moments, et de moins bons. 

Je serai donc "UNE malade" à vie, mais pas forcément "malade" à vie. 

Sans vouloir prétendre que je peux dominer mon corps et tout maitriser, je pense que l'experience m'apprends à anticiper la crise et à l'éviter. Je developpe petit à petit un protocole spécifique de gestion de crise. 

Dans nos métiers, c'est pareil n'est-ce pas ? Dans la pratique sportive, c'est la même chose ? Pour de nombreuses situations, l'experience permet de mieux faire face aux difficultés. L'experience ne permet pas la perfection mais elle favorise le succès. 

Parfois, un patron embauchera quelqu'un qui n'a pas l'experience, mais qui a la passion. C'et rare, mais cela arrive! La passion peut ainsi conduire au succès. 

Je fais un parallèle avec la gestion de ma maladie : je ne prétends pas maitriser mon corps, mais je pense que l'EXPERIENCE des crises me permettra d'éviter la prochaine, ou d'atténuer sa difficulté.

Etant passionnée par les sciences de la santé que sont la nutrition et les médecines alternatives, sans pour autant rejeter la science des maladies et des médicaments( la médecine :-)) je pense être dotée d'une arme supplémentaire pour REUSSIR. 

Réussir ? Cela veut tout simplement dire VIVRE. 

Qu'en pensez-vous ? 

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